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PROJETS ECONOMIQUES

Cargill sort du négoce du sucre

Le marché mondial du sucre ne fait plus recette. Entre surabondance de l’offre et stagnation des prix à de faibles niveaux, le secteur a connu une vague de retrait des négociants sur ces dernières années et ce mouvement continue de s’accentuer. Le géant américain du négoce Cargill a annoncé le 30 mars dernier, la cession de la totalité de sa participation (50 %) dans Alvean, le plus grand trader mondial de sucre issu de son rapprochement en 2014 avec Copersucar, premier producteur brésilien de sucre et d’éthanol. Grâce à cette opération, l’entreprise brésilienne devient l’unique propriétaire de Alvean qui négocie chaque année 12 millions de tonnes de sucre, soit 20 % du commerce mondial. La manœuvre représente une opportunité pour Copersucar qui a désormais les mains libres pour consolider ses activités internationales et locales dans le sucre afin de gagner en importance sur le marché mondial. Copersucar est déjà le numéro un mondial du négoce de l’éthanol grâce à sa fusion en 2012 avec Eco-Energy, un négociant américain en biocarburant. De son côté, Cargill explique que ce retrait entre dans le cadre d’une stratégie visant à se recentrer sur ses activités dans la transformation des aliments et les protéines animales et ajoute qu’il continuera à fournir des dérivés de sucre à ses clients au Brésil, au Mexique et aux USA. Plus globalement, cette démarche de l’entreprise américaine est à mettre dans un contexte général marqué par un désinvestissement des acteurs mondiaux du négoce d’un marché sucrier dont l’attractivité commerciale s’est réduite avec la baisse des prix mondiaux liée à la surabondance de l’offre. L’entreprise emboîte ainsi le pas à Archer Daniels Midlands (ADM) et Bunge qui ont quitté le secteur respectivement en 2016 et 2018 ainsi que Louis Dreyfus qui a cédé en février dernier BioSev SA, sa filiale brésilienne de sucre et éthanol à l’entreprise Raizen. Avec le départ de Cargill, le carré ABCD des négociants et producteurs de céréales et oléagineux s’efface donc du commerce du sucre, ce qui laisse des marges de manœuvre aux acteurs basés essentiellement en Amérique latine. En 2020, Cargill a réalisé un chiffre d’affaires de 114,6 milliards $. De quoi confirmer son statut de premier négociant agricole mondial.

Cacao : l’Américain Cargill, avec 49% des achats, est le 1er client du Cameroun à l’international sur la saison 2020-2021

Au cours de la campagne cacaoyère 2020-2021, qui s’est théoriquement achevée le 15 juillet 2021, la fève rouge brique du Cameroun a été achetée par 33 négociants et transformateurs sur le marché international. Mais, en dépit de cette diversité des acheteurs, la firme américaine Cargill s’est adjugée, à elle toute seule, 49% des fèves en provenance du Cameroun, selon l’Office national du cacao et du café (ONCC). Cet acheteur totalise ainsi près de la moitié des volumes acquis par le Singapourien Olam (26,29% des achats). Le trio de tête des principaux acheteurs de la fève camerounaise est complété par le Néerlandais Theobroma, dont les achats ont représenté seulement 6,75% des volumes expédiés vers le marché international, au cours de la campagne cacaoyère 2020-2021. Le contrôle qu’exerce Cargill sur le cacao camerounais s’explique par la présence sur le territoire national de la société Telcar Cocoa, son négociant au plan local. Au cours de la campagne sous revue, cette entreprise contrôlée par la Camerounaise Kate Fotso, présentée par le magazine Forbes comme la femme la plus riche d’Afrique subsaharienne francophone, a effectué des achats de 67 835 tonnes, soit 22,1% des volumes globaux. Ces achats sont cependant en recul de 2,5%, en comparaison avec les 69 253 tonnes (24,6% des parts de marché) de fèves achetées au cours de la campagne cacaoyère 2019-2020. En dépit du recul de ses activités dans son bassin de prédilection du Sud-Ouest, en raison de la crise à laquelle font face les deux régions anglophones du Cameroun depuis fin 2016, Telcar Cocoa se maintient ainsi au premier rang des acheteurs locaux (en 2018-2019, Sic Cacaos lui avait damé le pion, NDLR). Loin devant Olam (19,4% des achats locaux) ; le transformateur Sic Cacaos (17,4%), filiale du Suisse Barry Callebault ; ou encore AMS (5,75%). Afin de capter la fève locale, pour le compte de son partenaire américain, Telcar Cocoa a développé un véritable partenariat avec les producteurs camerounais. Celui-ci intègre la création des écoles paysannes dans les bassins du pays, en vue de la formation des producteurs aux bonnes pratiques culturales ; la distribution des primes à la production du cacao certifié, à travers son initiative « Cargill Cocoa Promise » ; ou encore la mise en place dès l’année 2021 courante, d’un système de traçabilité complète de sa chaîne d’approvisionnement directe en cacao, de la plantation à l’usine.

En marge du mondial, le Cameroun annonce un forum d’affaires à Dubaï pour attirer les investisseurs du Moyen-Orient

Dans le cadre de la participation du Cameroun à la 22e édition de la coupe du monde Qatar 22, l’Agence de promotion des investissements (API) annonce qu’elle organise du 5 au 9 décembre prochain à Dubaï, un forum d’affaires dénommé « Cameroon Investment Week ». L’évènement, apprend-on, a pour thème « Investir au Cameroun, terre d’opportunités ». Il sera couplé à une série d’activités de promotion de la destination Cameroun à Doha du 23 novembre au 3 décembre 2022. « Il s’agit de présenter les opportunités d’investissement dont regorge le Cameroun aux investisseurs et de renforcer les liens économiques avec le Moyen-Orient », explique directeur général de l’API, Marthe-Angeline Minja (photo). Prennent part à ces fora, des « hauts » dignitaires gouvernementaux, des dirigeants d’entreprises privées et d’« icônes » de la société civile du Cameroun et des Émirats arabes unis. Depuis 2010, année de lancement des activités de l’API de 171 conventions ont été signés pour des promesses d’investissement de plus de 1 000 milliards FCFA au Cameroun et une création de près de 61 000 emplois, selon un décompte que vient cette institution. Selon Mme Minja, malgré les problèmes d’insécurité dans certaines régions (Nord-Ouest, Sud-Ouest et Extrême-Nord) du Cameroun, le pays reste une destination assez courue. Et cela grâce entre autres, aux richesses naturelles du pays, au bilinguisme (anglais et français) qui se pratique. Il y a des ouvertures sur la mer, des ports en eaux profondes existent. Bien plus, le pays travaille à son autonome en énergie. Autant d’arguments qui amènent la DG de l’API à dire que le « Cameroun est un grand marché ».

L’Agence de placement international RCI ouvre une succursale au Cameroun

L’agence de placement dénommée Recrutement-conseil international (RCI) a effectué les démarches nécessaires pour ouvrir une succursale au Cameroun. Ainsi, apprend-on d’une annonce légale, RCI au capital de 18 730 € (12,38 millions de FCFA) basée en France, a déposé, pour authentification, un procès-verbal en août 2022 pour ouvrir une filiale au Cameroun. Cette société va opérer comme conseil en matière de gestions de ressources humaines, la formation auprès des professionnels et des particuliers, l’établissement et l’élaboration des bilans de compétences. Et à titre accessoire, apprend-on, cette filiale va opérer dans le négoce, l’importation et l’exportation des produits manufacturés. Un représentant a été nommé en la personne d’Eugène Mbouwe Yossa. « L’ouverture de ce nouveau bureau constitue un pas important dans la réalisation de notre objectif de couvrir les pays francophones », indique RCI. À l’observation, la particularité de la filiale au Cameroun est qu’elle devrait investir un champ qui n’est pas son cœur de métier : l’importation et l’exportation des produits manufacturés tels que les boissons, les produits à base de tabac ; les produits de l’industrie textile, les articles d’habillement, etc. Selon la fiche de renseignement de RCI, cette entreprise exerce depuis plus de vingt ans au Canada et la France. Elle offre aux entreprises des services de formation et de consultation dans le domaine des équipements de levage et de manutention, ainsi que du conseil dans l’hygiène et la sécurité. Elle est aussi présente en Belgique et en Suisse.

Huile de palme : le Centre de recherche agronomique de Côte d’Ivoire sollicité pour un projet à l’Est-Cameroun

Le Centre national de recherche agronomique de Côte d’Ivoire (CNRA) est sollicité pour apporter son expertise dans le cadre d’un projet de palmier à huile à l’Est-Cameroun, selon une annonce de la société Coopérative des variétés agro-pastorales d’Abong-Mbang (Covagro), d’un capital de 80,3 millions de FCFA. La société indique qu’il s’agit de jeter les prémices d’une convention de collaboration avec le CNRA dans le domaine de la recherche et du développement de la culture du palmier à huile. « Cette collaboration constitue une réelle opportunité dans la recherche des solutions palliatives des difficultés que Cavagro rencontre dans son action », ajoute-t-elle. Le CNRA devrait par exemple produire à la société camerounaise des graines germées de palmier tolérantes à la fusariose. Il s’agit d’une maladie végétale causée par divers champignons qui touchent de nombreuses plantes, au jardin comme au potager. Ces graines germées résistent à la maladie et ont une densité de 200 plantes à l’hectare. Elles entrent en production après trois ans. Si le partenariat est scellé avec le Centre ivoirien, la société camerounaise espère matérialiser la totalité de son projet de plantation de 180 ha de palmier à huile à l’Est, dont 100 ha sont en phase de production. Cavagro indique qu’elle n’est pas à sa première expérience de collaboration avec des institutions d’une telle envergure. La société a déjà noué un partenariat similaire qui a donné récemment lieu à la mise en œuvre de manière harmonieuse une convention avec le Projet de développement de l’élevage (Prodel), financé par la Banque mondiale, visant l’amélioration de la production des fermes par élevage en continu de 8400 poules pondeuses.

Le Cameroun poussé vers l’opérationnalisation de la Caisse de dépôt et de consignation, créée depuis 14 ans

Une délégation du Forum des Caisses de dépôt séjourne au Cameroun depuis le 14 novembre 2022. L’objectif de cette visite, qui s’achève le 18 du même mois, est de convaincre le Cameroun du bienfondé de l’opérationnalisation de sa Caisse de dépôts et de consignation (CDEC), créée par la loi du 14 avril 2008 régissant les dépôts et consignations. Ce texte a été complété par le décret du 15 avril 2011 portant organisation et fonctionnement de la CDEC. « La présence du Forum des Caisses de dépôt ici, fait suite à la 6e conférence internationale du Forum des Caisses de dépôt qui s’est tenue à Libreville, à l’issue de laquelle il a été vivement encouragé à l’instar de la zone Uemoa, la création de Caisses de dépôt en Zone Cemac », a indiqué Lassina Fofana, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire (CDC-CI), qui préside actuellement ce regroupe de Caisses de dépôt. Dans la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), seul le Gabon dispose d’une telle structure. Pour ce faire, le Forum des Caisses de dépôt a organisé, ce 16 novembre, un séminaire sur « le modèle économique des Caisses de dépôt, leur place dans le système institutionnel et dans l’écosystème financier ». A l’occasion, le ministre camerounais des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, a dit espérer que « la visite de travail du Forum dans notre pays permettra sans doute d’améliorer la perception des autorités et du public sur les enjeux et les défis de la mise en place d’une Caisse des dépôts, mais aussi d’apaiser les réticences de certains de nos partenaires quant à la complémentarité de cet instrument au service du développement des pays ». Et d’ajouter : « Le programme de vos travaux donnera l’occasion aux participants d’échanger et se projeter dans l’objectif de poser les jalons d’une opérationnalisation réussie et maitrisée de notre Caisse, basée sur l’expérience des autres pays et prenant en compte nos spécificités ». Dans une interview accordée à Investir au Cameroun, à l’occasion de la 6e édition de la conférence internationale du forum des Caisses de dépôt, le directeur général de la Caisse autonome d’amortissement (CAA), Richard Evina Obam, a estimé que la CDEC n’est pas une panacée. « Les missions que va assurer la Caisse de dépôt et consignations sont aujourd’hui remplies avec plus ou moins de succès par des structures qui fonctionnent très bien », avait-il ajouté. La principale mission d’une Caisse de dépôt, explique le ministère camerounais des Finances, est de collecter, sécuriser et rentabiliser sur le long terme les ressources généralement « oisives », pour les orienter vers l’accompagnement des politiques publiques. Ces ressources proviennent de l’épargne règlementée, des dépôts des notaires ou des professions juridiques, des consignations administratives et de cautionnements, des fonds des Caisses nationales d’épargne ou de Caisses de sécurité sociale, des fonds de retraite et des régimes de retraite des fonds d’assurance et de garantie. Ceci à travers différents réseaux distributeurs et collecteurs comme la poste, des banques affiliées, des Caisses d’épargne, des guichets dédiés ou des plateformes dédiées.

Les russes débarquent au cameroun

La signature des accords de défense entre le Cameroun et la Russie marque la concrétisation d’un nouveau partenariat. Depuis quelques années, les investisseurs privés russes s’intéressent au Cameroun. En 2014, alors que la coopération entre la Russie et le Cameroun n’était visible que sur le plan de l’armement, les deux pays ont décidé de la création d’un centre russe des affaires au Cameroun pour booster les échanges. C’était le deuxième contrat signé après celui entre Rosoboronexport, un fabricant d’équipements militaires russe, et le ministère camerounais de la défense. Depuis quelques années, la Russie essaie de gagner du terrain au Cameroun dans le domaine des investissements et affaires. Énergie, Transport, Divertissement, Tavaux publics, la présence russe se fait de plus en plus sentir.

Au Cameroun, un projet pétro-gazier impliquant le Russe Lukoil retardé par la guerre en Ukraine

Dans une étude publiée le 30 mars 2022, l’agence de notation américaine Standard & Poor’s (S&P) révèle que consécutivement aux sanctions prises contre la Russie dans le cadre du conflit qui l’oppose à l’Ukraine, de nombreux projets pétro-gaziers seront affectés sur le continent africain, où des entreprises russes sont actives dans le secteur. Au Cameroun, cette prévision de S&P est d’ores et déjà passée à la réalité. En effet, dans un communiqué officiel publié ce même 30 mars 2022, l’opérateur pétro-gazier britannique Bowleven, qui, avec ses partenaires New Age et le Russe Lukoil, ont obtenu l’approbation du Cameroun pour introduire une nouvelle autorisation d’exploitation sur le bloc Etindé en janvier 2021, détaille l’impact du conflit russo-ukrainien sur ce projet. « Les partenaires de la Joint-venture (JV) ont conclu en décembre 2021 que l’option de développement consistant à exporter du gaz vers la Guinée équatoriale était le choix préféré en termes de valeur, de risques et d’avantages pour le Cameroun et chaque membre de la coentreprise. La SNH (Société nationale des hydrocarbures, NDLR) a accepté d’étudier la recommandation des partenaires de la JV et de rendre compte dès que possible de leur propre examen de l’option, parallèlement à leur proposition pour les prochaines étapes. La récente crise ukrainienne a eu un impact sur la capacité à coordonner les efforts entre tous les membres de la coentreprise, et nous envisageons qu’une période de normalisation reprenne en temps voulu pour faciliter cet effort », explique Bowleven. Sanctions contre la Russie Mais, au-delà des difficultés liées à la coordination des actions entre les partenaires du projet dans lequel la SNH défend les intérêts du Cameroun, la présence dans le consortium de la société russe Lukoil, qui est « impactée par les sanctions contre la Russie », retarde la décision finale d’investissement (FID en anglais). « À ce stade, nous restons convaincus que les partenaires de la JV pourraient être en mesure de prendre une décision d’investissement finale en 2022. Mais, nous reconnaissons également que les problèmes commerciaux et politiques en suspens ne sont pas sous le contrôle de Bowleven ou de nos partenaires de la JV, et peuvent donc nécessiter plus de temps pour négocier et recevoir les approbations nécessaires pour atteindre le FID », indique Bowleven dans son communiqué du 30 mars 2022. Pour rappel, au terme d’une période de développement du projet Etinde qui aura duré 6 ans, Bowleven (25%) et ses partenaires New Age (37,5%) et Lukoil (37,5%) ont reçu le 26 janvier 2021, l’approbation de la partie camerounaise pour solliciter une nouvelle autorisation d’exploitation de ce bloc pétrolier et gazier, qui couvre une superficie de 2 316 km2 dans la région du Sud-Ouest du pays. « C’est une nouvelle très positive pour le développement d’Etinde. Car, elle élimine la possibilité pour le gouvernement du Cameroun de retirer la licence Etinde aux partenaires de la joint-venture, après la fin de la période initiale de mise en œuvre du développement de six ans en janvier 2021 », s’était félicité Eli Chahin, PDG de Bowleven. Gaz du Cameroun Grâce à cet accord, les détenteurs de la licence Etinde espéraient, au terme de nouvelles campagnes d’exploration, mettre en évidence des réserves suffisantes permettant de prendre une décision d’investissement en 2021, et ainsi produire et commercialiser du gaz naturel. Cette échéance n’a pas été respectée. La date butoir de 2022 que se donnent finalement les opérateurs du projet pour la prise d’une décision finale d’investissement est elle aussi désormais sujette à caution, en raison du conflit russo-ukrainien. Pourtant, le projet Etinde intéresse également Victoria Oil & Gas (VOG), maison-mère de Gaz du Cameroun (GDC), qui a monté la toute première unité de traitement du gaz naturel du pays, dans la banlieue de la capitale économique camerounaise. En effet, le 5 février 2020, VOG a signé une « lettre d’intention non contraignante » avec les porteurs du projet, pour s’approvisionner en gaz naturel à partir du champ Etinde, qui pourrait bien devenir le 3e champ gazier opérationnel au Cameroun, après Kribi (Sud) et Logbaba (Littoral).

A côté des exportations de céréales qui pourront reprendre bientôt, il a également été question de faire le point sur les projets engagés par la fédération ou en cours sur le sol africain. Du 23 au 27 juillet dernier, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a effectué une tournée sur le continent africain qui l’a mené tour à tour en Egypte, au Congo-Brazzaville, en Ethiopie et en Ouganda. L’un des objectifs du diplomate russe était de rassurer les partenaires africains de Moscou sur le fait que les exportations de céréales russes seront assurées pour les pays africains, renseigne Deutsche Welle. Lors de la conférence de presse conjointe tenue au Caire, M. Lavrov a confirmé « l’engagement des exportateurs russes de produits céréaliers à respecter toutes leurs obligations ». Ce d’autant que l’Egypte et le Soudan par exemple dépendent jusqu’à 80% de l’importation de blé en provenance de Russie et d’Ukraine. Le choix des pays visités n’est pas le fait du hasard. De l’avis de BBC Afrique, l’Egypte est le premier partenaire commercial de Moscou en Afrique. La coopération bilatérale comprend une centrale nucléaire en construction (projet porté par le géant du nucléaire Rosatom et dont le coût s’élève à environ 25 milliards d’euros, soit environ 16 399 milliards de F). Des plans sont également disponibles pour la construction d’une zone industrielle russe pr...

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